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Les gestes pour faire changer les choses à notre échelle

Ecologie
Les gestes pour faire changer les choses à notre échelle Par Chloe, le 22/04/2021
Les gestes pour faire changer les choses à notre échelle
Et si on recommençait tout à zéro ensemble ? J'imagine un monde où, main dans la main avec notre écosystème, nous serions plus en cohérence avec nos réels besoins. Un monde où l'humain et la nature seraient au cœur de nos préoccupations. Un monde qui retrouverait une saveur et une certaine légèreté.  La terre ne mérite pas une journée. Elle mérite toute notre attention. Quotidiennement. Quand allons-nous comprendre que nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes confortablement assis ? Nous sommes la nature. Nous sommes la terre. Alors en cette journée, qui est la notre, voici une liste des gestes à mettre en place, à notre échelle, pour consommer en conscience. 



Voici les gestes à mettre en place pour changer les choses, à notre échelle :

Et pour commencer, calculer votre empreinte sur le climat pour avoir une petite idée d'où vous vous situez, c'est toujours intéressant et plus motivant !

 

  • Inclure plus de végétal dans nos assiettes en réduisant notre consommation de produits d’origine animale, viandes, œufs, poissons, laits. Manger végétarien ou vegan plusieurs fois par semaine est l'un des plus gros leviers de notre quotidien pour réduire son empreinte carbone tout en préservant sa santé. Saviez-vous qu'en mangeant de la viande, les français consomment en moyenne l'équivalent de 7 bains par jour (soit 90 douches) ?


  • Prioriser l’achat de seconde main pour tout type de biens. Vêtements, meubles, électroménager, électronique, jouets, décoration... Nous devons créer un cercle vertueux où tout ce dont nous n’avons plus besoin sera utilisé par une autre personne. Saviez-vous que 2,5 milliards de vêtements sont mis sur le marché français chaque année, alors qu'en moyenne 70% de nos vêtements ne sont pas portés. Et contrairement à l'idée reçue, acheter de seconde main est plus sain que du neuf qui n'a pas encore servi et peut avoir des conséquences sur la santé. 


  • Acheter ses aliments en vrac ou en contenants consignésdès que possible. De plus en plus d’enseignes proposent d’acheter en vrac, que ce soit du sec ou du liquide, de l’alimentaire ou des cosmétiques. Les emballages représentent la plupart de nos déchets ménagers et sont malheureusement encore très peu recyclés. Il est impératif d’essayer d’acheter le plus possible en vrac. C'est un coup de main à prendre, on s'y fait très vite ! L’association Zéro Waste France donne les clés pour accompagner ceux qui souhaitent se lancer.

  • Placer notre argent auprès d’une banque plus éthique, voir même auprès d'une néo-banques vertes (en ligne) qui émergent, afin de ne pas financer des industries polluantes qui contribuent la crise écologique. Des simulateurs permettent de voir le classement de votre banque et même de trouver les banques qui correspondent le plus comme l’application Rift.


  • Consommer des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique et de saison. La culture en bio permet de réduire la pollution des sols, de l’eau, de l’air et des aliments, de préserver sa santé, de créer plus d’emplois agricoles et de générer plus de revenus pour les agriculteurs, surtout lorsque vous achetez en circuits courts et de saison (Direct-producteur, AMAP...). Prenons l'exemple de la tomate, il faut pratiquement brûler 1 demi-litre de fioul pour chauffer les serres en hiver et obtenir 1 kg de tomates généralement sans goût et sans aucun apport nutritionnel. Il est important de rappeler que la nature nous met à disposition ce dont notre corps a besoin, chaque saison répond à des besoin précis. En hiver, avec le froid, notre corps a besoin de plus d'énergie, ce que nous retrouvons dans les légumes riches en minéraux (choux, épinards, courges) et de la vitamine C dans les agrumes. Alors qu'en été, on dépense moins de calories mais on a besoin de plus d'eau, ce que l'on retrouve dans les tomates, concombres, courgettes, melons, pastèques... Et l'avantage, ils auront eu la chance de murir au soleil et bénéficierons d'un meilleur goût et surtout de plus de bienfaits ! 


  • Chauffer les pièces de notre logement à la bonne température afin d’éviter le gaspillage d’énergie. Une chambre doit être chauffée à 17° et une pièce à vivre entre 19° et 21°. Une infographie de l’ADEME y répertorie toutes les bonnes pratiques. Alors on enfile un pull, de grosses chaussettes et surtout on aère notre appartement au minimum 10 mins par jour pour chasser l'humidité et diminuer la sensation de froid. 


  • Adhérer à un fournisseur d'électricité verte qui utilise et développe les énergies renouvelables et de ne pas encourager le recours aux énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel) ou au nucléaire. Le guide de Greenpeace est régulièrement remis à jour.  


  • Modérer ses déplacements longue distance, notamment en avion, en essayant de rester plus longtemps sur place mais en partant moins souvent et en privilégiant le train dès que possible.

  • Composter nos épluchures, coquilles d'œuf, feuilles mortes, carton brun et bien d’autres choses pour réduire d’environ 30% le volume de nos déchets ménagers. Autant de déchets qui seront valorisés pour vos futures plantations et qui ne seront pas à traiter par les collectivités pour finir bien souvent incinérés. A savoir que notre département propose, en plus de fournir gratuitement le composteur en bois, de récupérer le compost pour entretenir les espaces verts. Vous pourrez également trouver plus d’informations pour vous lancer sur le site de l’association Zéro Wast France


    • Boycotter. Ne pas hésiter à ne plus acheter auprès de marques ou d’enseignes qui ne respectent pas vos valeurs. Privilégier par exemple, les marques made in Europe et éthiques bien souvent plus respectueuses du droit des travailleurs et de l'environnement et éviter la fast-fashion. Vous pouvez également obtenir des informations sur des campagnes en cours avec l’association I-buycott


    • Débrancher nos appareils électriques pour éviter de les laisser en veille et ainsi réduire sa consommation inutile d’électricité. Par exemple, le soir avant d'aller se coucher ou lors de séjour hors du domicile, débrancher votre box internet, télévision, ballon d’eau chaude, frigo si possible etc.). L'ADEM détaille comment maîtriser sa consommation d'énergie et l'impact de chacun de vos équipements dans ce petit livret.


    • Éviter le plastique au maximum, que ce soit à usage unique ou non. Malheureusement, 91 % du plastique n’est pas recyclé. Certains sont brûlés (très polluants avec CO² qui s'en dégage) et d’autres sont enfouis sous terre. Il leur faudra entre 100 ans et 1000 ans pour se dégrader et pollueront ainsi nos eaux et nos terres. Et n'oublions pas lorsque le plastique se retrouve dans la nature, il a un grave impact sur les animaux marins qui peuvent s'en retrouver prisonnier ou les ingérer. Et côté santé pour l'homme, le plastique est composé d'éléments toxiques qui se retrouvent de plus en plus dans notre alimentation. Comme par exemple, le bisphénol A, l’un des plus dangereux qui entraine cancers, troubles intestinaux, troubles hormonaux, infertilité, problèmes cardiovasculaires... On préfère donc les contenants en verre type bocaux, les ustensiles en bois et en métal, les brosses à dents en bois mais surtout à tête interchangeable (je vous en parle en détail dans cet article, de plus en plus de forêts supprimées en Asie pour planter plus de bambou), du savon solide pour se laver les mains et le corps, du solide vaisselle pour remplacer le liquide vaisselle, consommer en vrac et le moins transformé possible etc. En privilégiant, les commerces de proximité et les boutiques de vrac, il est très facile de supprimer le plastique et surtout ça n'enlève rien à votre vie, cela l'améliore. La Droguerie Parisienne regorge de jolies alternatives à prix abordables pour nous aider à supprimer le plastique, je vous conseille d'aller y faire un tour !

    • Faire nos propres produits ménagers ou les prendre certifiés. Tant pour la santé que pour l’environnement, il est important de réaliser ou d’acheter des produits naturels car après usage, la plupart des produits d’entretien se retrouvent dans les eaux usées domestiques. Les eaux usées sont acheminées vers les stations d’épuration, mais toutes les molécules chimiques n'y sont pas éliminées avant leur rejet dans le milieu naturel. En effet, chaque produit toxique nécessite un traitement particulier, qui est rarement réalisé car très coûteux. Je vous invite à regarder l'infographie de l'ADEM sur ce sujet. Prenons l'exemple des lessives qui sont, comme la plupart des produits d’entretien, très polluantes et pourtant chaque année 7,3 milliards de lessives sont réalisées. C'est un combiné de composants chimiques qui peuvent contenir jusqu’à 25 molécules différentes parmi lesquelles des tensioactifs aux propriétés détachantes, des enzymes pour accélérer les réactions chimiques, des agents de blanchiment, des conservateurs, du parfum, des colorants… Alors qu’il est très facile et très économique de réaliser sa lessive soi-même. Je vous avais d'ailleurs posté notre recette de lessive maison


    • Signer des pétitions pour des causes qui vous parlent peut permettre de faire pression sur des institutions ou entreprises qui n’agissent pas correctement. 


    • Réduire ses déplacements en voiture dans la mesure du possible et pratiquer l’éco-conduite pour consommer moins de carburant et les composants de la voiture (pneu, freins...). Mettre en place des solution de co-voiturage, prendre le vélo, marcher un peu plus etc.


    • Réduire notre pollution numérique que l’on émet sans même s’en rendre compte. En évitant, par exemple, le stockage de données inutiles sur le cloud, en se désabonnant des newsletters que l’on ne lit jamais, en supprimant ses e-mails lus et ceux qui ne le seront jamais, en gardant plus longtemps son matériel informatique et l'acheter reconditionné sur Back Market. L’ADEME reprend les bonnes pratiques ici.
    Mis à jour le 28/04/2021